La maquette

Texte

Schéma général du troisième cycle 

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Phase socle

2 semestres

terrains de stage fléchés 


Agrément principal en pédiatrie
1 semestre : Pédiatrie générale, Urgences pédiatriques + 1 semestre : Néonatologie (de préférence)
Un des 2 stages avec encadrement universitaire (de préférence)

 Enseignement hors stage

2 demi-journées par semaine    (article R.6153-2 code de santé publique) 
sur SIDES NG =  92 cours + 92 auto-évaluations =  Certification de phase socle
suivi de la progression des étudiants par coordinateur de DES sur SIDES NG

Validation phase socle

= pré-requis pour entrer en phase d’approfondissement

Fin phase socle

= signature d’un contrat de formation 

Télécharger le modèle de contrat de formation (JO 3 septembre 2018)
 

Phase d'approfondissement

Les stages

= 6 semestres
 

4 stages obligatoires : titulaires d’un agrément principal pédiatrie pour phase d’approfondissement: 

  1. Pédiatrie générale avec agrément principal en pédiatrie
  2. Urgences pédiatriques ou Réanimation pédiatrique ou SMUR (26 gardes formatrices), avec agrément principal ou complémentaire en pédiatrie
  3. Néonatologie avec agrément principal en pédiatrie
  4. Développement : neuro, endocrino, gastro-entérologie, troubles des apprentissages, médecine de l’adolescent...

Si un ou plusieurs de ces stages ont été accomplis en phase socle, ils sont remplacés par un ou des stages dans un lieu agréé à titre principal en pédiatrie,

2 stages libres dont 1 accompli de préférence auprès d’un Praticien MSU avec agrément principal en pédiatrie 


Les enseignements

2 demi-journées par semaine

Objectifs détaillés dans l'arrêté du JO (voir ci dessous)

Cours en ligne sur SIDES NG + cours organisés par chaque université


la thèse

Doit être soutenue pour pouvoir passer en phase de consolidation

Jury composé d’au moins trois membres dont le président du jury, professeur des université titulaire des disciplines médicales désigné par le président de l’université sur proposition du directeur de l’unité de formation et de recherche médicale concernée. Un médecin des armées peut faire partie d’un jury de thèse. Lorsque ce praticien est professeur agrégé du Val-de-Grâce, il peut être président le jury.

Pour la médecine générale, le jury peut être composé en tant que de besoin d’enseignants associés de médecine générale, à l’exception de son président
 

Liste des connaissances de phase d'approfondissement

– principes de la prévention du risque infectieux (vaccinations, calendrier vaccinal, prophylaxie, voyage en pays tropical) ; 
– indications, modalités de surveillance et effets secondaires des produits stables dérivés du sang ;
– indications et modalités de prescription des antalgiques, vitaminothérapies, antibiotiques, anti-inflammatoires, corticoïdes, antiépileptiques ;
– organisation des soins de l’enfant et l’organisation des structures communautaires (PMI, médecine scolaire) ;
– principales pathologies néonatales (nouveau-né à terme et prématuré) : infection néonatale, détresses respiratoires néonatales et dysplasie broncho-pulmonaire, lésions neurologiques de la prématurité et du nouveau-né à terme, canal artériel, entérocolite ulcéro-nécrosant ;
– principales pathologies spécifiques d’organe de l’enfant (démarche diagnostique et thérapeutique), comportant les pathologies neurologiques, gastroentérologiques, endocrinologiques, pneumologiques, dermatologiques, infectieuses, néphrologiques, métaboliques, cardiologiques les plus courantes de l’enfant ;
– principales pathologies chroniques de l’enfant et les principes de leur suivi ;
– principes de prise en charge d’un enfant en situation de handicap et son suivi ;
– contexte médico-légal, médico-judiciaire et éthique qui concerne l’enfant ;
– principes méthodologiques des essais thérapeutiques : épidémiologie descriptive et analytique et des principaux outils statistiques ;
– principes de l’éducation thérapeutique d’un patient ;
– statut du médicament orphelin et les implications d’une prescription hors AMM. Connaître les principes d’une prescription d’un médicament en ATU ;
– savoir, dans le cadre d’une maladie chronique, quelles démarches médico-éducatives sont nécessaires et quels accompagnements sont indiqués. Savoir les préconiser et instruire la partie médicale des demandes ;
– apport de la génétique dans les maladies pédiatriques ;
– les causes les plus fréquentes et urgentes de malaises, crises épileptiques, de céphalées, de troubles de la marche et de l’équilibre, traumatisme crânien chez le nourrisson et l’enfant ;
– les principes de prise en charge thérapeutique et les complications du diabète ;
– les dépistages métaboliques et endocriniens (HCS, hypothyroïdie, Phénylcétonurie, Mucoviscidose, Drépanocytose…), organisation du dépistage en France et ses résultats ;
– les indications de la ventilation non-invasive et de la ventilation mécanique ;
– les facteurs possibles, biologiques, psychologiques et sociaux qui contribuent à la survenue d’une douleur abdominale chronique ou récurrente ;
– les aspects développementaux de la sexualité à l’adolescence et les tendances dans les comportements sexuels des adolescents

– les mécanismes et les finalités des prises de risque à l’adolescence. Repérer et évaluer la gravité, les situations à risque de récidive. connaître les dispositifs de prévention ;
– la présentation clinique des leucémies et principales tumeurs solides de l’enfant (néphroblastome, neuroblastome, rétinoblastome, tumeurs cérébrales).

 

Liste des compétences de phase d'approfondissement

– organiser et diriger une équipe pour la prise en charge d’une situation d’urgence vitale ;
– prescrire des produits dérivés du sang et connaître les procédures transfusionnelles ;
– organiser une prise en charge au décours d’un épisode aigu chez un sujet sans antécédent ou dans le cadre d’une maladie chronique : prescrire les traitements, organiser et planifier le suivi ;
– réaliser un projet d’accueil individualisé pour les principales maladies chroniques de l’enfant (asthme, diabète, allergie, épilepsie) en milieu scolaire ;
– réaliser une éducation thérapeutique dans le cadre d’une pathologie chronique ;
– organiser et planifier la surveillance d’un nouveau-né à risque ;
– conduire une réanimation du nouveau-né en salle de naissance ;
– organiser le suivi d’un nouveau-né à risque ;
– effectuer une évaluation fiable de l’état neuro-développemental à des étapes clés (items du carnet de santé), au cours des 2 premières années de vie, à l’âge préscolaire, à l’âge scolaire ;
– reconnaître un retard de langage et un trouble des apprentissages (difficultés scolaires) et l’orienter pour une évaluation ;
– assurer le suivi d’une épilepsie stabilisée et savoir référer en cas d’aggravation ;
– effectuer une évaluation du stade pubertaire dans des conditions respectueuses de l’intimité, reconnaître les anomalies du développement pubertaire (puberté précoce, tardive, pilosité précoce, gynécomastie) et connaître les principales étiologies ;
– prendre en charge une obésité commune de l’enfant ;
– prendre en charge les principales infections des voies aériennes ;
– évaluer la sévérité d’une crise d’asthme et planifier la prise en charge ;
– diagnostiquer les allergies alimentaires aux protéines de lait de vache et les allergies sévères (à risque anaphylactique) et/ou les allergies à expression multiple (respiratoire, alimentaire, cutanée) ;
– reconnaître et prendre en charge de la carence nutritionnelle ;
– prendre en charge une constipation fonctionnelle avec ou sans pertes fécales ; prendre en charge un reflux gastro-oesophagien non compliqué ;
– conduire la recherche étiologique devant des vomissements chroniques ;
– conduire la recherche étiologique et la prise en charge initiale d’un ictère, d’une hépatomégalie, d’une perturbation du bilan hépatique ;
– diagnostiquer et initier la prise en charge une hypertension artérielle de l’enfant et en connaître les complications ;
– diagnostiquer et initier la prise en charge d’une insuffisance rénale aigue et comprendre les méthodes pour corriger les anomalies hydro-électrolytiques observées
– diagnostiquer et prendre en charge un syndrome néphrotique et comprendre les principes du traitement

– prendre en charge les troubles urinaires : énurésie, dysurie, pollakiurie et polyurie ;
– reconnaître et prendre en charge une affection articulaire ;
– évoquer une connectivité ou une vascularite de l’enfant et prescrire les premiers examens complémentaires ;
– dépister une anomalie rachidienne (cyphose, scoliose) ;
– reconnaître les manifestations cliniques de la leucémie et connaître les dangers immédiats ;
– diagnostiquer une anémie, une thrombopénie, une neutropénie, et leurs complications et de reconnaître une
pathologie sérieuse sous-jacente ;
– évoquer une maladie métabolique devant une détresse néonatale, une insuffisance cardiaque, un trouble de
conscience, une insuffisance hépatocellulaire ;
– prendre en charge les différents types d’exanthèmes fébriles, les infections cutanées bactériennes courantes ;
– diagnostiquer et traiter une gale, une teigne et une pédiculose du cuir chevelu ;
– diagnostiquer et prendre en charge un eczéma ;
– diagnostiquer et initier la prise en charge d’un angiome

Phase de consolidation - Dr Junior

 Phase ultime du parcours de formation de l’étudiant de 3ème cycle :
La phase de préparation progressive et finale au futur exercice professionnel
Des compétences spécifiques définies par l’arrêté du 21 avril 2017 (art. 4)
Un statut particulier (docteur junior) fixé par le Décret n° 2018-571 du 3 juillet 2018

 Des conditions d’accès spécifiques :
La validation de la phase II 
La présentation de la thèse nécessaire à l’obtention du DEDM (diplôme d’Etat de docteur en médecine)
La délivrance du DEDM
L’inscription conditionnelle à l’ordre des médecins sur un tableau spécial
Maquette du DES de Pédiatrie
Stage de 1 an ou deux stages d’un semestre:
Dans un lieu hospitalier ou auprès d’un Praticien MSU agréé à titre principal en pédiatrie 
Sous forme de stage mixte*: 
Dans des lieux et/ou auprès d’un Praticien MSU agréés à titre principal en pédiatrie 
alternance milieu hospitalier/extrahospitalier 
Sous forme de stage couplé**: 
 Dans des lieux et/ou auprès d’un Praticien MSU agréés à titre principal ou complémentaire en pédiatrie 
*Alternance lieu hospitalier/extrahospitalier **Couplage entre 2 terrains de stage hospitalier ou 2 MSU

Statut Dr Junior

 

  • Nomination du «docteur junior» par le DG de CHU de rattachement après :

 Avoir validé l’ensemble des connaissances et compétences de la phase II
 Actualisation du contrat de formation en fin d’approfondissement
 Avoir soutenu la thèse d’exercice 
 Obtention du diplôme d’Etat de Docteur en médecine

  • Demande d’inscription auprès du Conseil départemental de l’Ordre des médecins du CHU de rattachement dans les 3 mois suivant sa nomination, sur un tableau spécial, pour la durée de la phase III restant à accomplir
La qualification dans la spécialité n’est acquise qu’après validation de la phase III 

Régime de l'autonomie supervisée

Entretien individuel à l’entrée de la phase 3 entre le docteur junior et le praticien senior (encadrant ou responsable du terrain de stage), en lien avec le coordonnateur local de la spécialité
Déterminer de manière concertée la nature, le nombre et les conditions de réalisation des actes à accomplir en autonomie supervisée par le docteur junior portés sur le contrat de formation
Le praticien senior accompagne l’étudiant dont il a la responsabilité et apprécie sa progression lors de bilans d’étape tous les 2 mois (consolidation année 1) puis tous les 3 mois (consolidation année 2)

Responsabilités

Les actes réalisés par le Dr junior sont réalisés seul*
 Une supervision est assurée par un praticien senior auquel il peut avoir recours à tout moment, conformément aux tableaux de service
Apport de conseil et accompagnement dans les actes, notamment dans les situations où il ne peut faire face en autonomie 
 Le Dr junior exerce ses fonctions par délégation et sous la responsabilité du praticien senior/RTS/chef de service dont il relève 
 Le docteur junior est juridiquement couvert par son établissement ou son CHU de rattachement
 Le RTS organise la restitution régulière par le Dr junior de toute activité réalisée en autonomie
*A l’exception des actes d’hospitalisation sans consentement: certificats et avis médicaux doivent être réalisés uniquement par un psychiatre (article L. 3222-5-1 du CDS)

Référentiel de mise en situation

Texte générique, concis, se référant aux maquettes de formation
Fixe les étapes du parcours permettant l’acquisition progressive d’une pratique professionnelle autonome

Composantes/blocs 

* Communs aux groupes de spécialités : prise en charge du patient, prise en charge en urgence, actes techniques, travail en équipe et exercice professionnel 
* Spécifiques à certaines disciplines 
Etapes chronologiques de la supervision et de la restitution 
* Prise en charge du patient : supervision directe + restitution quotidienne + revue hebdomadaire
* Prise en charge en urgence : supervision-restitution (SR) directe diurne + SR directe nocturne + garde sénior autonome et restitution le lendemain 
* Actes techniques : supervision directe de l’acte intégral + supervision en début et fin d’acte + restitution au décours de l’acte avec preuves (radio, photos…)

Permanence de soins

Le docteur Junior relève de la réglementation applicable aux internes et participe à la PDSES des juniors
 Par dérogation, il peut prendre des gardes ou astreintes seniors 
Autorisation pour 6 mois, sur base volontariat, délivrée par directeur structure accueil, en accord avec le praticien référent et avis du CDS
Procédure formalisée avec CDOM (mention portée sur le tableau)
Possible dans toutes les spécialités 
Le docteur junior doit pouvoir faire appel à un praticien senior en cas de difficulté
 Supervision et restitution lors des gardes, deux cas de figure
Senior de la spécialité simultanément de garde sur place: ce praticien, clairement identifié, assure supervision et restitution en direct         
Dans certaines spécialités, le docteur junior peut assumer une garde médicale en tant que senior: un praticien senior de la spécialité n’est pas simultanément de garde sur place (mais il doit pouvoir être contacté dans le cadre d’un « appel exceptionnel); la restitution a lieu au terme de la garde avec l’un des praticiens seniors de la spécialité

Rémunération et congés


Emoluments forfaitaires mensuels en fonction de l’avancement dans le cursus et charge de famille, le cas échéant
Indemnités de gardes et astreintes  
Prime d’autonomie supervisée annuelle 
Indemnités de participation enseignement/formation/jury
Remboursement de frais de déplacement
Indemnité forfaitaire d’hébergement (> 30 kms CHU rattachement ou domicile) 
 Congés annuels 25 jours ouvrés (< 32 jours consécutifs en 1 fois) 
 Congés maternité/paternité/adoption/maladie et sans rémunération 

Terrains de stage potentiels

Toute structure publique ou privée, universitaire ou non, tout organisme extrahospitalier (laboratoires, administrations, etc) et les praticiens maîtres de stage peuvent déposer une demande d’agrément 
Les lieux de stage hospitaliers et maîtres de stages ambulatoires peuvent ainsi solliciter cet agrément à condition que leurs activités et l’organisation de la formation répondent aux exigences des maquettes de formation et que l’accès à l’autonomie et l’organisation de la supervision soient assurés
Un lieu de stage ou un maître de stage peut être agréé pour la phase de consolidation alors qu’il n’a pas demandé à être agréé pour les phases socle et d’approfondissement
La diversité de l’offre de terrains de stage doit pouvoir répondre à la diversité des modes d’exercice d’une spécialité donnée. L’offre minimale des terrains de stages agréés doit être ajustée conformément aux règles définies à l’article 19 de le R3C (inadéquation 107%) 

Dossier d'agrément

Volume et nature des activités permettant l’accès à l’autonomie dans l’exercice de la spécialité 
L’organisation pratique de la supervision 
Le docteur junior est intégré à l’équipe mais ne remplace pas les séniors chargés de l’encadrer
L’équipe médicale doit permettre d’assurer l’encadrement et l’organisation de la supervision
L’organisation de la restitution par le docteur junior des activités qu’il a conduites
Un tableau de service permettant de garantir la réalité de l’encadrement et l’organisation de la supervision
Le projet pédagogique de la structure accueillant le docteur juniorUne procédure d’affectation spécifique pour le choix des lieux de stage

Modalités de choix


Une plateforme nationale « SiiMOP » (Système d’Information des Internes en Médecine, Odontologie et Pharmacie), organisée au niveau de la région
 Mise en œuvre par l’Université Numérique En Santé et en Sport (UNESS)
 Appariement tous les 6 mois ou tous les ans selon les DES (6 mois pour la pédiatrie), à articuler avec les autres commissions 
Prise en compte des décalages (Non validations/  Disponibilités/ Option/ FST/ Recherche …) 

La rencontre entre des vœux exprimés par les étudiants et un classement opéré par les responsables des lieux de stages

Appariement en 3 tours
L’interne classe les stages par ordre de préférence
Nombre de vœux: minimum 2, maximum 20% du nbre de postes dans la spécialité
Responsables des terrains de stages (RTS): classent au minimum 80% des internes ayant sélectionné leur stage (la moitié doivent être des internes de la subdivision), sur base du contrat de formation (non anonyme) 
Lorsqu’un seul poste est ouvert sur le terrain de stage, l’interne de la subdivision est classé en priorité par le RTS

2ème tour pour les internes non affectés, selon les mêmes modalités

Dernier tour « affectation de l’étudiant dans un lieu de stage/MSU ne figurant pas dans ses vœux par le directeur de l’ARS, saisi par le Doyen, suite à un entretien avec l’étudiant, en présence du coordonnateur local et du représentant des étudiants à la commission locale »  

Possibilité de stage hors région en fonction du projet professionnel et des capacités de formation de l’UFR

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Visionnez le webinaire sur la R3C 

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